FENARAC (Adresse de correspondance)
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Congrès annuel de la FENARAC
17 mai 2019, à Hyères dans le Var.
Une protection sociale solidaire entre les générations
La FENARAC a tenu, le 17 mai 2019, son 35ème Congrès national à Hyères dans le Var. De très nombreux adhérents et personnalités étaient au rendez-vous.
Gel des pensions depuis 5 ans, mesures fiscales rabotant leur pouvoir d’achat, reports successifs de projets annoncés pour améliorer leurs couvertures maladie et dépendance, les retraités sont durement pénalisés par les décisions prises par les pouvoirs publics pour réduire le déficit de la sécurité sociale et soutenir l’activité économique.
Or, ils ont contribué au financement de la protection sociale par leurs cotisations, du temps de leur activité professionnelle. Ils continuent d’y participer en s’acquittant de la CSG, de la CRDS (remboursement de la dette sociale) et de la CASA (dépendance). En échange, ils demandent aujourd’hui, par la voix de la FENARAC, une protection sociale solidaire entre les générations qui leur garantisse leur niveau de vie ainsi que des prises en charge maladie et dépendance performantes.
La révolte qui a donné naissance au mouvement des Gilets jaunes, est partie de la hausse de la taxe carbone et de la CSG des retraités. Révolte contre laquelle la FENARAC avait mis en garde les pouvoirs publics, restant pourtant désespérément sourds à la colère qui montait. La FENARAC s’est fortement mobilisée pour alerter les parlementaires, faire des propositions et leur demander d’agir rapidement contre des décisions pénalisant durement les retraités.
Plusieurs de ses revendications ont été reprises, partiellement, par le président de la République, pour les retraités les plus en difficulté. En revanche, le gouvernement n’a pas du tout répondu à ses revendications pour les autres retraités, ceux dont le pouvoir d’achat s’est rétréci à force de hausses d’impôts et autres taxes. 
Certes, fin décembre 2018, le président de la République a en catastrophe supprimé la hausse de la CSG pour la majeure partie des retraités (70% exonérés au lieu de 40% initialement). C’était une avancée mais très insuffisante car il n’était pas revenu sur sa décision de poursuivre le quasi-gel des pensions en 2019.
La FENARAC considère que les mesures annoncées par le président de la République le 24 avril 2019 pour les pensions des retraités ne suffisent pas pour réparer les injustices qu'ils subissent depuis trop d’années : il est tout à fait inacceptable de ne pas revaloriser les pensions de l’ensemble des retraités en 2020 et que 30% des retraités doivent encore attendre 2021. Il est tout à fait intolérable que la pension minimale annoncée pour des retraités ayant travaillé toute leur vie ne soit que de 1 000 euros.
Il est hors de question d'en rester là . Les retraités ressentent un fort sentiment d’injustice, ils vont durcir leur combat pour obtenir des mesures fiscales et sociales à la hauteur de leurs attentes.
Congrès annuel de la FENARAC
18 mai 2018, à Limoux dans l’Aude.
La FENARAC a tenu, le 18 mai 2018, son 34ème Congrès national à Limoux dans l’Aude, sur le thème : "Une protection sociale moderne et égalitaire". Malgré les grèves, de très nombreux adhérents et personnalités étaient au rendez-vous. A l’ouverture, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des attentats commis à Carcassonne et Trèbes le 23 mars 2018.
Le président THIVENIN a encouragé toutes et tous à se mobiliser derrière la FENARAC pour défendre, par tous les moyens, le pouvoir d’achat et les pensions des retraités, leur couverture santé, la prise en charge de la dépendance. Il a demandé aux congressistes de se mobiliser, rappelant qu’il n’y avait pas de combats que l’on gagne sans les avoir menés.
"La politique du gouvernement est connue : soutenir les entreprises et réduire la dette publique en redressant, notamment, les comptes de la Sécurité sociale par des économies et des réformes. D’où une politique de déshospitalisation et une restructuration des soins. D’où une réforme profonde à venir des retraites. D’où le remplacement progressif des cotisations sociales par un financement de plus en plus fiscalisé, par la CSG. Les retraités viennent d’en faire l’expérience douloureuse. Nous sommes dans une période de changements profonds. Depuis 1946, le financement de la protection sociale a surtout été basé sur le travail, c’est-à -dire sur des cotisations sociales impactant lourdement les entreprises. Cela ne peut plus continuer. Pour ne pas baisser les prestations sociales, son financement doit évoluer. Mais si les retraités sont mis à contribution, à plus forte raison, ils doivent être consultés sur l’évolution de la Sécurité sociale. Ils sont encore plus en droit d’exiger qu’elle réponde à leurs attentes en matière de retraite, santé et prise en charge de la dépendance".
Pendant la campagne présidentielle, les retraités n’ont guère été pris en compte dans les programmes des candidats, leur laissant le sentiment amer d’être laissés de côté et oubliés. Or, ils rencontrent de réelles difficultés de pouvoir d’achat et de couverture sociale. Nul ne peut ignorer que la classe moyenne - à laquelle nous appartenons - est la grande oubliée de notre système économique et social depuis plusieurs années.
Notre société doit faire face à des enjeux majeurs : déficits, mutation du marché du travail, vieillissement de la population, allongement de l’espérance de vie, renchérissement du coût des soins, financement. Des réformes doivent être mises en place, mais elles ne se feront pas en sacrifiant les retraités. La FENARAC s’y engage.
Nous avons payé des cotisations pour assurer la protection sociale de nos aînés avec l’engagement que la nôtre serait également garantie : nous demandons que cet engagement soit tenu.
La FENARA milite pour une protection sociale de progrès et garantie sur la durée, organisée autour du contexte démographique de notre pays : le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie. Voir nos résolutions 2017
En tout premier lieu, il faut réformer en profondeur l’assurance retraite pour que notre pouvoir d’achat et celui des générations futures, cessent de régresser.
Durant le précédent quinquennat, le pouvoir d’achat de nos adhérents a baissé. Certains sont devenus imposables et d’autres ont vu leurs impôts augmenter, alors mêmes que leurs ressources n’avaient pas bougé. C’est inacceptable.
Il faut également améliorer le remboursement des dépenses de maladie.
Bien sûr la sécurité sociale ne peut, à elle seule, assumer toute la prise en charge financière. Il faut une intervention des complémentaires, sous le contrôle des pouvoirs publics. Donner aux retraités une couverture complémentaire obligatoire, de qualité, avec des garanties adaptées à leur situation et à un prix abordable. Le Président HOLLANDE qui s'y était engagé, a échoué. La FENARAC, elle, n’abandonne pas !
Il faut de toute urgence baisser le coût des maisons de retraite qui étrangle les familles
La récente loi sur l’adaptation de la société au vieillissement adoptée fin 2015 a pour objectifs de prévenir la dépendance, permettre le maintien à domicile, soutenir les aidants. Cependant, les écueils sont encore nombreux : elle met de côté les questions essentielles du coût des maisons de retraite supporté par les familles - il peut dépasser le montant de la retraite -, et du financement, - toujours insuffisant -, de la prise en charge de la dépendance.
Les Journées Nationales de la FENARA, à Nogent, ont mobilisé en nombre les délégués des associations de tout le territoire national, avec de nombreux débats au cours de l’Assemblée Générale puis lors du congrès, les 19 et 20 mai 2016.
Les résolutions votées à l’unanimité sont la suite logique des graves difficultés que connaissent actuellement l’ensemble des retraités de ce pays : diminution du pouvoir d’achat, pas de revalorisation des pensions de retraite, difficultés financières pour souscrire une complémentaire santé, prise en charge de la dépendance très insignifiante.
La FENARA remercie très vivement la venue de ses partenaires à Nogent, toujours fidèle à son organisation nationale, dont elle a besoin en ces moments difficiles, pour faire connaître la situation des retraités. Elle leur demande d’appuyer ses fortes revendications auprès du gouvernement et des parlementaires. Le Président Serge THIVENIN demande dans son discours de clôture du congrès, aux 2,1 millions retraités de l’artisanat et du commerce de proximité de se rassembler partout dans le pays, afin de durcir nos actions de revendications légitimes auprès des pouvoirs publics. Les retraités sont révoltés et combatifs, ils ont décidé de hausser le ton, en mettant en garde le président de la république et son gouvernement, pour les prochaines élections présidentielles en 2017, attention, les retraités sont ceux qui votent le plus lors des échéances nationales et ils pourraient se souvenir du traitement qu’il leur est fait depuis plusieurs années !
Dans l'espace adhérent, vous trouverez la galerie photos des journées de Nogent.
Très nombreux à se rassembler pour les Journées Nationales de la FENARA, à Clermont-Ferrand, les délégués des associations ont eu des débats nourris au cours de l’Assemblée Générale puis du congrès, les 21 et 22 mai 2015. 
Ils ont voté, à l’unanimité, des résolutions pour remédier aux graves difficultés que rencontrent aujourd’hui les retraités : pensions gelées depuis avril 2013, renoncement à des soins faute de moyens financiers pour souscrire une complémentaire santé, prise en charge de la dépendance très insuffisante.
La FENARA s’est félicitée de la venue de partenaires solides et fidèles dont elle a spécialement besoin en ces temps, pour faire connaître la situation des retraités et relayer leurs demandes auprès des pouvoirs publics et des parlementaires. « Nous devons être entendus. Les 2,3 millions de retraités de l’artisanat et du commerce sont révoltés par le traitement qui leur est fait. Ils ont décidé de le faire savoir par leur bulletin de vote et de durcir le ton, car trop c’est trop » a précisé le Président THIVENIN, ajoutant « nous demandons simplement notre dû après une vie de travail ».
- Discours prononcé par le président de la FENARA, Serge Thivenin
- Intervention du président de l'UPA, Jean-Pierre Crouzet
- Intervention du président du RSI, Gérard Quévillon
- Intervention du secrétaire national de l'APCMA, Serge Bagel
- Intervention du président de la MNRA, Serge Crouin
Dans l'espace adhérent, vous trouverez les photos des journées de Clermont-Ferrand.
Une protection sociale solidaire et adaptée
30ème anniversaire de la FENARA.
Les congressistes sont venus particulièrement nombreux, à Angoulême, pour défendre leur protection sociale, leur pouvoir d’achat et fêter … les 30 ans d'actions de la FENARA pour la défense des intérêts des retraités.
Réunis en assemblée générale le 15 mai et en congrès le 16 mai, ils se sont mobilisés pour une protection sociale solidaire et adaptée. Et ce d’autant plus qu’un mois avant la tenue de ces journées nationales, le gouvernement venait d’annoncer des mesures d’économies concernant la sécurité sociale qui touchent de plein fouet les retraités, en prévoyant, notamment, de geler leurs pensions jusqu’en octobre 2015. La FENARA a été parmi les premières à réagir fermement. Le Premier ministre Manuel Valls a finalement concédé des aménagements mais qui ne pourront bénéficier qu’à un retraité sur deux.
Lors de son congrès, la FENARA a demandé avec force que le pouvoir d’achat des retraités soit préservé et que les réformes soient avant tout guidées, non par des économies, mais par les besoins des assurés, dont certains sont criants, comme en matière de dépendance.
Accédez :
- aux revendications de la FENARA (résolutions 2014)
- au discours du président Serge Thivenin
- à l'intervention du président Franck Pezet, membre de la caisse nationale du RSI
- à l'intervenion de M. Stéphane Seiller,directeur général du RSI
- Ă l'intervention de Mme Catherine Foucher, membre du Conseil national de l'UPA.
Dans l'espace adhérent, vous trouverez les photos des journées d'Angoulême.
La FENARA a tenu le 24 mai 2013, à Limoges, son XIXème Congrès annuel sur le thème « une protection sociale cohérente et responsable ».
Dans la perspective des deux réformes concernant les retraites et la dépendance, attendues d'ici fin 2013 pour l'une et 2014 pour l'autre, la FENARA a mis en garde contre des mesures qui rogneraient le pouvoir d’achat des retraités et précariseraient leur population. Elle estime que si une évolution de la protection sociale est inéluctable au regard du contexte économique et démographique de la France, elle doit être « cohérente et responsable ».
C’est sur le thème « une protection sociale en évolution » que la FENARA a tenu, le 11 mai 2012 à Nevers, son XXVIIIème Congrès national annuel. Devant un auditoire de retraités de l’artisanat venus de toute la France, des personnalités du secteur des métiers et du monde de la protection sociale ont apporté leur éclairage sur les réformes à mener.
Toujours fidèles, toujours nombreux, toujours animés de la même détermination, retraités de fraiche date, ou retraités aguerris, les délégués de la FENARA se sont retrouvés à Caen, dans une atmosphère de cordialité qui caractérise chaque année les deux journées nationales de la FENARA.
Axées sur la défense de la solidarité dans notre protection sociale,
Bravant les intempéries, et même la neige pour certains, les délégués sont cette année encore venus nombreux, fidèles au rendez-vous, pour deux journées de travail et de détente à Pont du Casse, à quelques kilomètres d’Agen.
